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MORTS RITES FUNESTRES AMÉRINDIENS

 

 

Les croyances relatives au passage de ce monde dans l'autre variaient selon les tribus, mais la plupart des Indiens croyaient qu'un homme avait au moins deux âmes : l'une était libre de toute attache et pouvait quitter le corps durant le sommeil et la maladie, l'autre était chevillé au corps.
La première gagnait immédiatement le monde des esprits après la mort. La seconde subissait le même sort que le corps périssable ou, du moins, restait attachée à lui pendant un certain temps. 

 La mort chez les indiens Navajos et autres clans
Rencontre avec Carole Antoine qui a vécu entre 1963 et 1974 chez les Navajos, les Hopis et les Cheyennes.
Pour les Navajos, la mort est une renaissance, une vie après la vie. Toutes formes de vie a une (âme) (plantes, animaux, pierres).
Par exemple, lorsqu’un Navajo veut abattre un arbre, ce dernier fait une prière pour dire à l’arbre que ce n’est pas par méchanceté qu’il l’abat mais qu’il s’agit d’une nécessité.

 

Lors d’un décès les Navajos pratiquent ce que l’on appèle le rite initiatique. Le rite initiatique est le jeûne total qui dure 3 à 4 jours durant lesquels la solitude absolue est de mise. Pendant ces jours tous ont des visions de leur vie antérieure, présente et future. Pendant ces jours deméditation, les réserves sont fermées à tous les étrangers.
Pour les Navajos, la mort n’est pas ressentie comme une peine au contraire, pour eux cet événement qui nous attriste tant nous autres européens est un moment de fête.
Dans un couple avec enfants, lorsqu’un des parents vient à mourir, l’éducation des enfants est assurée non seulement par le parent restant mais aussi par le reste de la famille voire par le clan entier. Chez les indiens Montain Stonies, la mort se dit : (Du-wah-otch).

 

Lors d’un décès les Navajos pratiquent ce que l’on appèle le rite initiatique. Le rite initiatique est le jeûne total qui dure 3 à 4 jours durant lesquels la solitude absolue est de mise. Pendant ces jours tous ont des visions de leur vie antérieure, présente et future. Pendant ces jours deméditation, les réserves sont fermées à tous les étrangers.
Pour les Navajos, la mort n’est pas ressentie comme une peine au contraire, pour eux cet événement qui nous attriste tant nous autres européens est un moment de fête.
Dans un couple avec enfants, lorsqu’un des parents vient à mourir, l’éducation des enfants est assurée non seulement par le parent restant mais aussi par le reste de la famille voire par le clan entier. Chez les indiens Montain Stonies, la mort se dit : (Du-wah-otch).

 

Souvent l'au-delà n'était qu'une étape, une sorte de purgatoire précédant la réincarnation de l'âme. Pour d'autres tribus le monde des morts était le négatif de celui des vivants, et les rivières y remontaient vers leur source. Parce que les morts pouvaient souffrir d'être séparés des vivants qui leur avaient été particulièrement chers, ceux-ci s'efforçaient d'alléger leurs souffrances. Pour bien montrer au défunt à quel point il était regretté, certains de ses proches allaient jusqu'à se taillader les membres ou à se couper une phalange du petit doigt. D'autres se contentaient d'offrir de la nourriture afin de faciliter le passage du mort dans l'autre monde.

 

Les habitations Amérindiennes

Si, dans l’imaginaire collectif des Européens, l’Indien vivait dans un tipi fait de poteaux de bois recouverts de peaux de bisons ou de branchages, il n’en était pas tout à fait de même dans la réalité. En effet, le tipi n’était répandu que dans les plaines centrales de l’Amérique du Nord, étant donné qu’il était l’apanage des tribus nomades qui chassaient le bison. Le tipi, qui était facile à monter, à démonter, à transporter s’il est attelé à un cheval, n’a été généralisé dans les grandes plaines qu ‘avec l’arrivée des Européens. Le chien n’était pas capable à lui seul de porter un tipi, car il était trop lourd.

 

Chez les Cheyennes, le campement était établi de manière très particulière et invariante :

 

En réalité, beaucoup de peuples indiens étaient sédentaires, et ils vivaient dans des maisons de branchages, d’écorces et autres éléments naturels. Les Iroquois, par exemple, vivaient dans des longues-maisons qui pouvaient abriter plusieurs familles, puisqu’elles mesuraient de 25 à 60 mètres de long. De la même façon, le wigwam était assez répandu : c’était une sorte de dôme recouvert d’écorces et de nattes de jonc. Les apaches vivaient dans le même style de maison, mais faite de branchages et appelée wickiup. Les Navajos possédaient eux des hogans, qui étaient des huttes rondes en rondins ; elles révélaient leur conception de l’univers.

 

En tout cas, ces maisons étaient assez grandes pour contenir un voire plusieurs feux, autour duquel se réunissaient les membres de la famille.

Les hommes dormaient sur des couchettes de branchages recouverts de peaux.

 

Le tepee est une habitation très confortable !
Spacieux, frais en été et chaud en hiver, le tepee est une habitationrésistante à tous les climats et procure un abri confortable adapte à toutes les saisons. Sa construction, bien que pouvant être réalisée par uneseule personne si nécessaire, est bien plus complexe qu'il n'y parait et comporte un agencement et des techniques de ventilation très élaborées. Le tepee desindiens nomades des plaines de l'Ouest n'est pas un cône symétrique, mais penche vers l'arrière. Cela le rend plus résistant aux vents et lui donne une surface intérieure ovale qui permet de placer le foyer du feu en fonction de la position des rabats servant à l'évacuation de la fumée.

La ventilation dans l'habitation est favorisée par la présence d'une doublure interne (un liner). La fonction principale du liner est d'isoler et d'empêcher les courants d'air à partir du sol jusqu'à sa mi-hauteur du tipi, il forme aussi une sorte de cheminée circulaire dont la succion créée un déplacement d'air constant du bas vers le haut, entre les parois internes et externes du tepee.

 

 

Les décorations peintes sur les tipis

La partie inférieure du tipi représente souvent la terre. La partie centrale illustre tout ce qui est lié à la vie humaine, mettant en valeur des évènements importants. La partie supérieure exprime le ciel, la vie spirituelle et les esprits. Des cercles représentent l'union, des zigzags l'orage et la foudre. Les animaux expriment simplement ce qu'ils sont, les lignes et les traits sont liés à la médecine. Les sélections des couleurs sont-elles aussi symboliques, mais leur signification est différente d'une tribu à l'autre. Le bleu, le rouge et le jaune peuvent signifier qu'il y a des objets sacrés dans le tipi. Le noir exprime la nuit, le bleu le Nord, le rouge l'aube du soleil levant, et le jaune le crépuscule. L'intérieur de votre tipi peut aussi être peint avec des bandes décoratives, des fresques évoquant des conquêtes passées ou d'autres évènements personnels importants.

 

Le mot tipi ou tepee est formé de 2 syllabes ti ou te signifie en langage sioux vivre ou se prélasser et pi ou pee signifie utiliser pour ou servir a. De ce fait cela veut dire utilise pour vivre dans.

Il est surtout utilisé par les indiens des grandes plaines situées vers l’ouest (Sioux, Blackfeet, Crow, Cree etc.).

Les amérindiens montait leur village en cercle et les tipis étaient orientés vers l’est, face au soleil levant.Le bas du tipi représente très souvent la terre. Le centre illustre tout ce qui est lié à la vie humaine. Le haut exprime le ciel, la vie spirituelle et les esprits.

La forme ronde du tipi symbolise l’harmonie, on la retrouve dans toutes les coutumes des amérindiens.

Les cercles dessinés sur l’extérieur du tipi représentent l’union et les zigzags représentent l’orage et la foudre. Les lignes et les trait son liés a la médecine.

 

Le bleu, le rouge et le jaune peuvent signifier qu’il y a des objets sacres dans le tipi pour d’autre tribu il va signifier le bleu le nord, le rouge l’aube du soleil levant et le jaune le crépuscule. L’intérieur du tipi peut être aussi peint avec des bandes de couleur, des fresques qui évoquent des conquêtes passées ou d’autres événements personnels importants.

Se sont les femmes qui s’occupaient de monter les tipis car les tipis étaient leurs propriétés. La préparation et l’installation des tipis se faisaient selon une coutume. Celle-ci consistait dans un premier temps a prépare un festin auquel les hommes n’étaient pas conviées.

Elles mangeaient, fumaient, discutaient tout tant assouplissent et assemblant les peaux. Il fallait a peut prêt tout bête pour pouvoir faire une seule couverture.Une fois celle-ci terminée, elles montaient la charpente en bois.

Elles positionnaient 3 ou 4 poteaux en bois attaché ensemble qui mesurait 3 a 3.5 mètre de haut. Ensuite elles appuyaient les autres perches ensemble sauf une.

Une fois la structure terminée elles attachaient la grande couverture qu’elles venaient de confectionner au dernier poteau et elles l’étiraient tout autour de la structure en laissant la porte et le trou a fumée fermés. Elles fixaient ensuite la couverture au sol à l’aide de pierres.

Des tout ceux-ci terminé, elles allumaient un feu afin d’enfumer tout l’intérieur du tipi qui permet ainsi a la couverture posé sur les bâtons de gardé toute sa souplesse après la pluie. Ensuite le sol était couvert de fourrures et de broussailles parfumé.  Les hommes quand à eux étaient seulement chargés de trouver du bois pour les poteaux de soutien. Les Indiens vivant dans les plaines devaient souvent parcourir de longues distances avant de trouver des arbres.

 

Malgré que le tipi a l’intérieur était très petit personne ne si bousculait. Les règles a l’intérieur était très stricte chacun avait une place attribuée pour s’asseoir.

Lorsqu’un personne se levait, ils étaient obligé s’incliner vers l’avant pour le laisser passer derrière soi, car personne ne devaient passer entre le foyer et les gens assis. En hiver, le tipi était isolé en ajoutant une doublure de peau. On place aussi entre les deux couches des broussailles et en été on soulevait le bas des peaux pour laisser l’air passer.

Lors des déplacements les tipis était transporté grâce aux travois par des chiens et par la suite avec l’aide des chevaux.

La nourriture, les ustensiles de cuisine et l'attelage des chevaux se trouvaientprès de l’entrée. Les trophées de chasse ou de guerre étaient placés dans le fond du tipi. Au centre brûlait le feu. Vous avez remarqué que les Indiens donnent une forme circulaire à toute chose. C'est que la puissance de l'univers s'exerce en cercle et que tout tend à s'arrondir. La vie est un cercle.
Nos tipis étaient ronds comme les nids des oiseaux. Mais l'homme blanc nous a confinés dans ces petites boîtes carrées, qui sont néfastes, car aucune puissance ne se dégage d'un carré. Cerf- Noir, chaman des Lakotas et des Sioux oglalas.

 

Habita des Indiens Pueblos

Pueblo (de l'espagnol pueblo, (village), peuple indien d'Amérique du Sud habitant dans des villages permanents aux maisons de pierre ou d'adobe très serrées (brique mêlée de paille séchée au soleil). Ils vivent, actuellement encore au nord-ouest du Nouveau-Mexique et au nord-est de l'Arizona. Ils appartiennent à quatre groupes linguistiques distincts (hopi, zuñi, keres et tanoar), mais les cultures des différents villages.

 

Dans les plis de Mesa Verde, la civilisation des Anasazis (les ancêtres, en langue navajo) a construit des villages aujourd'hui en ruines, composés de maisons à plusieurs étages et de lieux de cultes, avant de disparaître, victime de la sécheresse, au cours du XlIème siècle. Cliff Palace, construit en haut du canyon, est un édifice de 200 pièces.

Dans les profondeurs mystérieuses des canyons, à Chaco, à Betatakin, à Mesa Verde, à Chelly, une civilisation vécut jadis, avant de disparaître mystérieusement au cours du Xllème siècle. Elle a laissé derrière elle des villages aujourd'hui en ruines, composés de maisons d'habitation à étages ou de lieux de prière de forme circulaire (les kivas). Les murs sont fréquemment ornés de pétroglyphes primitifs, représentants des animaux et des personnages.

 

 

Wickiups (Habitat) des Apaches

La plupart des familles vivaient dans des wickiups — des huttes de branchage en formes de dôme érigées par les femmes ou dans des tipis en peau de bisons. Les peuples apaches de l'Ouest étaient matrilinéaires (l'ascendance maternelle est prise en compte dans la filiation). La polygamie était pratiquée lorsque les circonstances économiques le permettaient, et l'un ou l'autre des conjoints pouvait aisément mettre un terme au mariage. La religion était un aspect fondamental de la vie des Apaches ; les plus connus parmi les êtres surnaturels étaient les ga'ns, des esprits de la montagne protecteurs représentés dans des rites religieux tels que la cérémonie de puberté des filles, qui a encore lieu chez les Apaches de l'Ouest. De nombreux descendants d'Apaches vivent dans des réserves d'Arizona et du Nouveau-Mexique.

 

Le shapatuan

Cette habitation est d'origine innue (ou montagnaise. Elle est aujourd'hui recouverte de la même toile que pour le tipi mais on en trouve encore qui sont faites comme à l'origine de cette habitation, soit avec des écorces de bouleau comme recouvrement.

 

Wickiups (Habitat) des Apaches

La plupart des familles vivaient dans des wickiups — des huttes de branchage en formes de dôme érigées par les femmes ou dans des tipis en peau de bisons. Les peuples apaches de l'Ouest étaient matrilinéaires (l'ascendance maternelle est prise en compte dans la filiation). La polygamie était pratiquée lorsque les circonstances économiques le permettaient, et l'un ou l'autre des conjoints pouvait aisément mettre un terme au mariage. La religion était un aspect fondamental de la vie des Apaches ; les plus connus parmi les êtres surnaturels étaient les ga'ns, des esprits de la montagne protecteurs représentés dans des rites religieux tels que la cérémonie de puberté des filles, qui a encore lieu chez les Apaches de l'Ouest. De nombreux descendants d'Apaches vivent dans des réserves d'Arizona et du Nouveau-Mexique.

 

Le shapatuan

Cette habitation est d'origine innue (ou montagnaise. Elle est aujourd'hui recouverte de la même toile que pour le tipi mais on en trouve encore qui sont faites comme à l'origine de cette habitation, soit avec des écorces de bouleau comme recouvrement.

 

LE TIPI

Tipi habitation des Indien des plaines, le Tipi se compose d'une structure de perches en bois (au nombre de 18 à 20à l'origine)et recouverte de peaux de bison.Au XIXe siècle,les peaux ont été remplacées par de la toile.

Tipi familial, les parents et deux ou trois enfants habitent un tipi comme celui-ci il y a tout ce que l'on veut dans un tipi:la chambre à coucher,le salon et la cuisine.le feu se fait au centre du tipi,c'est très utile pour se chauffer et pour cuisiner par mauvais temps.la fumée est aspirée vers le trou à fumée.

 

La spiritualité Amérindienne

La vie spirituelle des Amérindiens est fondée sur la croyance en l’interdépendance fondamentale de tous les êtres naturels, de toutes les formes de vie. Les Autochtones n’établissent aucune distinction entre la vie spirituelle et la vie culturelle.

Ils faisaient partie de la nature et pour eux chaque vie qu’ils rencontraient était une manifestation sacrée qui méritait le plus grand respect.


Les amerindiens croient aussi en un Dieu createur. Il s'appelle tantot Manito, Wankan Tanka, Tshemdo, selon les peuples.

 

La spiritualité occupait une grande place dans la vie des tribus amérindiennes. Les Amérindiens croyaient que toute chose était habitée par de puissants esprits. Dans leurs activités quotidiennes comme dans les rites, leur comportement et leurs croyances témoignaient d’un immense respect envers la nature et le monde qui les entourait.

 

Pour les amérindiens, la vénération de la nature occupait une place primordiale dans la vie spirituelle. Elle écoute, comprend et respecte les innombrables Esprits de la nature.

 

Ils  ont une spiritualité bien vivante qui repose sur la Communication Profonde de l’être humain avec les différents aspects de la Vie animale, la Nature et la Terre Mère.

 

Les traditions spirituelles et culturelles autochtones sont transmises oralement pour la conservation des pratiques et des croyances spirituelles et culturelles, on compte beaucoup sur le chaman, ou guérisseur, comme gardien de la connaissance. Il doit suivre une longue période de formation et à son tour, il doit enseigner à ses successeurs tout ce qu'il sait des traditions afin d'assurer la continuité des systèmes de croyance à travers les générations à venir.


Les 7 Principes du Chamanisme.

1. Le monde est ce que vous croyez qu’il est - Tout n’est que rêve, tous les systèmes sont arbitraires.

2. Il n’existe pas de limites - Tout est relié, tout est possible, relié mais autonome.

3. L’énergie circule là où vous concentrez votre attention - Tout est Énergie.

4. Maintenant est le moment de pouvoir - Tout est relatif, le pouvoir augmente avec l’attention des sens.

5. Aimer implique être satisfait avec l’Amour - L’Amour augmente à mesure que nous cessons de juger. Tout est vivant, conscient et sensible.

6. Tout pouvoir provient de l’intérieur - Tout a du pouvoir, le pouvoir provient de l’autorité.

7. L’efficacité est la mesure de la vérité - Il existe toujours une autre façon de faire les choses.

 

On participe à ces cérémonies individuellement ou en groupe. De façon personnelle, on remercie chaque jour le Grand Esprit Créateur pour tout ce qui vit. La personne se lève à l'aube, est reconnaissante pour la nouvelle journée qui commence et remercie la Terre mère pour tout ce qu'elle fournit. Au cours des cérémonies collectives, on remercie l'esprit des plantes et des animaux qui ont permis qu'on les utilise comme nourriture, vêtements ou autres produits. Ces cérémonies peuvent avoir lieu plus d'une fois par année.

La cérémonie du calumet 

 

Le calumet est utilisé individuellement et en groupe pour la prière et les cérémonies. Les participants se réunissent en cercle. Une tresse de foin d'odeur est brûlée afin de purifier les lieux et les personnes présentes dans le but de rendre l'endroit sacré pour recevoir la visite des esprits. On fume du tabac ou du kinnickkinnick, un mélange traditionnel de raisin d'ours et d'herbes sauvages ou de copeaux de cornouiller, pour faire les prières au Grand Esprit ou pour implorer les esprits.

On peut également fumer le calumet au cours d'autres réunions ou cérémonies. Lorsqu'on ne l'utilise pas, on sépare le fourneau et le manche que garde sur elle une seule personne, le porteur du calumet.

 

Cérémonie de Purification

 Dans le processus de Purification, les 4 éléments sont représentés

 

La coquille, qui sert de réceptacle, symbolise l'EAU   -  le FEU tient son propre rôle  -  les herbes et la cendre représentent la TERRE - la fumée symbolise l’AIR.

 

Toutes les Nations ont pour Tradition de faire brûler  du cèdre, du foin d’odeur, du genévrier ou de la sauge, pour purifier un LIEU, une PERSONNE ou un OBJET. Elles procèdent à cette Purification avant une Cérémonie ou une Méditation. Cette Purification sert également dans les habitations pour éliminer les mauvaises énergies laissées par la maladie et les émotions néfastes.

 

La marche à suivre est simple - on place des feuilles de sauge dans la coquille, puis on y dépose de la poudre de cèdre et quelques brins de foin d’odeur. Après avoir allumé les herbes, on offre la fumée aux 4 directions à l'aide d'une plume d’oiseau, on débute par l'EST et on se déplace dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'au NORD, puis on projette la fumée vers le SOL et vers le CIEL

 

On rapproche ensuite la coquille près de soi et on s'entoure de la fumée qui s'en dégage. On peut également déposer la coquille sur le sol et attirer vers soi la fumée avec une plume ou les mains.

Les prières que l'on récite à ce moment sont alors transportées vers le monde Spirituel par la fumée. On remercie l'Esprit pour la Vie qu'il nous a accordée et on demande son Aide pour recevoir la Pureté dans son Esprit et son Coeur

 

Lors de la Purification, il faut ouvrir toutes les portes et au moins une fenêtre par pièce afin que les Énergies négatives puissent sortir. Les cendres sont conservées pour être remises à la Terre.

 

Le cercle de guérison 

Ces réunions sont semblables aux réunions du conseil où le groupe se rassemble en cercle afin de guérir les blessures physiques, émotionnelles et spirituelles. Un symbole, souvent une plume d'aigle, peut être remis à une personne qui désire prendre la parole, puis on la passe à quelqu'un d'autre dans le cercle qui désire faire la même chose.

 

les sacs amérindiens étaient traditionnellement faites de cuir tanné, de vessies d'animaux, et de tous les types de poils, de peau d'animaux de la taupe à l'ours.le sac pouvant contenir des objets personnels dotés d'une importante valeur,ainsi il peuvent prendre toujours avec eux tous leurs biens. Les Améridiens n’avaient pas de poche sur leurs vêtements comme les européens.

 

Le sac de médecine servant à la cueillette de petits fruits et de stockage d'aliments séchés, d'herbe de tabac et de plante médicinale, les Amérindiens réussisaient à soigner les maux du corps par des infusions, des mastications ou des applications.

 

Au cours des siècles, en se servant de produits prélevés dans la nature, les anciens ont accumulé un véritable savoir sur les vertues médicinales des plantes.

 

Chez les Blackfeet, les femmes avaient la garde des "sacs-médecine". Elles étaient les seules à pouvoir les ouvrir pour confier momentanément les objets sacrés aux hommes.

 

 Les cérémonies et les rituels ont lieu dans différents types de structures ou d'endroits.

La loge de sudation était une grande tente ou hutte de la forme d'un igloo, mesurent environ 1,5 mètres de haut et sont assez grandes pour asseoir  huit personnes en cercle sur le sol. Elles sont érigées sur un sol qui n'a jamais été utilisé.  La loge est construite avec du saule courbé ou un autre type de bois mou lié ensemble avec des plantes grimpantes. L'extérieur est recouvert de peaux ou de couvertures afin de conserver l'obscurité.

 

Les personnes pénètrent dans la loge en parcourant un cercle dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Comme lors de leur venue au monde, ils doivent se présenter nus dans la hutte, qui symbolise la matrice maternelle. La cérémonie peut durer d'un à quatre jours.ensuite  Un ancien dirige la cérémonie et personne ne peut entrer dans la hutte sans permission. Dehors On chauffe des pierres sur un feu, on les emmène ensuite à l'intérieur et on les place Au milieu de la loge sur le sol sacré, et puis on les saupoudres d'herbes sacrées, sur lesquelles on versait de l'eau, comme dans un sauna.La vapeur ainsi obtenue avait, aux yeux des Amérindiens, des vertus purifiantes. Une fois le rituel de la loge terminé, les individus qui y avaient participé avaient l'impression de renaître .Son objectif est de purifier, de guérir et d'offrir des remerciements au Grand Esprit ou au Créateur.

 

Lorsque quelqu'un est malade, on utilise en agitant les hochets pour invoquer l’esprit de la vie. Les anciens s’en servent aussi comme instrument pour appeler les esprits qui gouvernent les quatre direction (Nord, Est, Ouest et Sud)  avec l’intention d’aider ceux qui en aurons de besoin et qui auront a entreprendre une nouvelle vie. (Le hochet est aussi utiliser comme outil de purification physique et spirituel lors du rite du loge de sudation).

 

La quête de vision est un rite initiatique auquel sont soumis notamment les jeunes hommes, mais aussi les plus vieux. La quête de vision est une épreuve au cours de la quel sont testées la force morale et les résolutions spirituelles. Après s'être purifié dans la loge de sudation, le pratiquant gagne le flanc d'une colline, grotte ou fosse,  parfois presque nu pendant quatre jours et quatre nuits durant lesquels il restera seul  et parfois presque nu sans manger ni boire, avec une pipe, en attendant la vision envoyée par les esprits et qui, souvent, déterminera, orientera, son avenir.

Hanblecheya signifie en langue Lakota, pleuré pour une vision. Durant la quête, le jeûne est complet. S'adressant au Créateur, le pratiquant attend une vision qui éclairera son destin. Elle peut se présenter sous différentes formes, la visite d'un animal, un rêve éveillé, ou l'apparition d'éclairs, signe perçu comme très puissant. 

Au retour, après un nouveau passage dans la loge de sudation, il retrouve l'homme médecine qui interprète les visions reçues. La quête de vision est un ancien rituel de transition qui connecte la fin et le début de différents moments de la vie à travers le rituel. Ce même rituel était utilisé par de nombreuses tribus.

 

Homme-Animal

Dans les sociétés traditionnelles, la quête de vision était un rite de passage qui marquait, dans la vie d'un individu, la fin d'une période importante et le début d'une autre. La quête de vision se pratique en solitaire, en pleine nature, face aux éléments et à soi-même. Adaptée à nos sociétés modernes, elle prend la forme d'une expédition organisée par des guides pour des personnes qui cherchent une direction ou un sens nouveau à leur vie.

 

La quête de vision

 Ces relations homme-animal font partie de la spiritualité des nations et elles sont un éloquent témoignage de la culture ancestrale des autochtones.

Chez un amérindien mâle, la chasse et la pêche sont des occasions parfaites pour entretenir des relations avec les esprits des animaux.

 

La chasse n’était pas un sport, elle représentait un exercice de spiritualité traduisant un profond respect des ressources naturelle

Pour maintenir de bonnes relations avec les animaux, les chasseurs doivent remercier leur proie et mettre en oeuvre des rituels.

Dans ces derniers, les chasseurs doivent assurer à l’animal que sa mort est nécessaire pour la survie du peuple et non pour le simple plaisir de l’abondance. L’homme peut entrer en contact avec les animaux et ensuite pénétrer leur âme par des moyens spirituels, tels le jeûne, les médecines et les rituels. Pour sa part, l’animal établit le contact avec l’homme par des rêves et des visions. Aux yeux des Amérindiens, lorsqu’ils choisissent leur totem, les animaux ont diverses formes et diverses significations.

Les esprits

Il est important de mentionner que les Amérindiens ne représentaient jamais, pour leur totem, un animal qu’ils chassaient par respect pour ceux-ci. Mais outre la chasse et la pêche, les animaux sont aussi très présents dans l’imaginaire, dans les contes et dans la tradition orale des autochtones.

 

Entre tous ces éléments, la recherche de l’équilibre et le maintien de l’harmonie devient des préoccupations de tous les jours qui orientent et conditionnent la vie et les actions de tous.

 

Le cercle constitue une approche globale de la compréhension de la vie et des êtres vivants. Dans le cercle, tous les éléments de la création, soit les humains, les animaux, les plantes, l’air, le feu, l’eau, la terre, les étoiles, etc. forment un tout indivisible.

En d’autres mots, le cercle est un mode de vie et une façon de penser unique chez les Amérindiens.

 

Les esprits

Animé ou inerte, pour les Amérindiens, tout objet possède un Esprit protecteur. Ces esprits sont respectés et vénérés par tous. Si, par exemple, un chasseur tue un bison, il doit remercier l'esprit du bison pour le don de la nourriture. Respect et dévotion pour les Esprits rapprochent les individus du Grand Esprit, créateur de toutes choses.

 

 

 

 



24/01/2013
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