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L'apparition des premières Nations

 

 

 

 

Selon les hommes de science, l'arrivée par vagues successives de petits groupes de chasseurs nomades provenant des steppes de l'Asie, serait à l'origine du peuplement du continent il y a environ 50 000 ans.  S'appuyant sur les résultats de fouilles archéologiques, on croit qu'une longue période de glaciation aurait permis la traversée du détroit de Béring.  Ce dernier étant peu profond et la distance entre les 2 continents étant alors de 80 km, cette hypothèse sont plausibles.  De plus, le lit du Détroit s'étant asséché, il offrait un large passage que les ancêtres des Amérindiens auraient même emprunté à pied sec.

Ces arrivants courageux, déterminés et persévérants se sont laissés guider par les animaux qui leur ont en quelque sorte montré la voie et dont ils se nourrissaient.  Au cours des millénaires, ils se sont aventurés toujours plus loin, peuplant ainsi le territoire des Amériques.

Chaque peuple a adopté et perfectionné son mode de vie, évoluant selon une étroite dépendance face à l'environnement.  Ces peuples ont pris racine à l'intérieur des terres, en bordure des mers, sur les hauts plateaux, dans les vallées ou les plaines.

L'apparition des premières Nations en Amérique du Nord remonterait à plus de 20 000 ans. Vers 18 000 ans avant J-C, des groupes de chasseurs nomades provenant de l'Asie pénètrent dans le territoire en passant de la Sibérie à l'Alaska, par le détroit de Béring. À ce moment, le niveau de la mer était très bas, asséchant le détroit qui constitue une plaine d'environ 1 000 kilomètres de largeur, sur laquelle se forment des glaciers, permettant ainsi le passage entre les deux continents. Vers 8 000 ans av. J.-C., ces glaciers reculent, et la voie d'accès est recouverte d'eau. Les Amérindiens se voient ainsi coupés de leur continent d'origine.

 

Dans un premier temps, ces chasseurs sont confinés à l'Alaska et au Yukon par d'immenses glaciers. Ce n'est qu'à la fonte de ceux-ci que les autochtones peuvent accéder, vers 13 000 ans av. J.-C., au territoire actuel des Etats-Unis-D’Amérique. Cinq mille ans plus tard, les Amérindiens touchent pour la première fois le territoire du Québec actuel.

 

L'apparition des premières Nations en Amérique du Nord remonterait à plus de 20 000 ans. Vers 18 000 ans avant J-C, des groupes de chasseurs nomades provenant de l'Asie pénètrent dans le territoire en passant de la Sibérie à l'Alaska, par le détroit de Béring. À ce moment, le niveau de la mer était très bas, asséchant le détroit qui constitue une plaine d'environ 1 000 kilomètres de largeur, sur laquelle se forment des glaciers, permettant ainsi le passage entre les deux continents. Vers 8 000 ans av. J.-C., ces glaciers reculent, et la voie d'accès est recouverte d'eau. Les Amérindiens se voient ainsi coupés de leur continent d'origine.

Dans un premier temps, ces chasseurs sont confinés à l'Alaska et au Yukon par d'immenses glaciers. Ce n'est qu'à la fonte de ceux-ci que les autochtones peuvent accéder, vers 13 000 ans av. J.-C., au territoire actuel des Etats-Unis-D’Amérique. Cinq mille ans plus tard, les Amérindiens touchent pour la première fois le territoire du Québec actuel. En même temps, de nouveaux immigrants d'origines asiatiques arrivent dans le nord de l'Amérique. Ce sont les Inuit. Ces nomades, qui vivent de pêche et de chasse, s'établissent dans l'extrême Nord. Certaines communautés inuit atteindront, en 1 500 av. J.-C., les environs de la baie d'Hudson et de la baie d'Ungava au Québec.

 

Les différentes migrations des peuples autochtones dispersent celles-ci sur le territoire nord-américain. Les populations développent une culture distincte qui est adaptée à l'environnement qu'elles habitent. Les outils et les moyens de transport, comme les traîneaux à chiens, les raquettes et les canots d'écorce, qu'utilisent les Amérindiens diffèrent également d'un endroit à l'autre selon les conditions climatiques ambiantes.

 

Lorsque les premiers explorateurs français et anglais sont arrivés sur notre continent, ils croyaient découvrir un nouveau territoire. Ils ne savaient pas que le « Nouveau Monde » était en réalité très vieux, et que le peuple qui y vivait, les Wabanuwok, était là (de temps immémorial) (depuis presque toujours).

Le (territoire) était un endroit où les animaux et l’esprit des animaux vivaient de manière distincte et indépendante. Les arbres, les pierres et les rivières pouvaient posséder des qualités personnelles et il était donc possible d’établir un lien social avec chacun. Nul ne pouvait posséder ou vendre un droit de la possession exclusive de ces êtres pas plus qu’il ne pouvait vendre ou avoir la propriété de sa propre mère!

Les territoires ancestraux sont des terres sacrées, elles sont la poussière et le sang de nos ancêtres.  
Aussi longtemps que le soleil se lèvera et que le fleuve coulera vers la mer, notre attachement à notre terre natale restera fort.  Notre terre ne périra pas, même dans les flammes d'un feu.  Aussi longtemps que le soleil brillera et que l'eau coulera, la terre donnera vie aux hommes et aux animaux. 

 

Déclaration des Premières Nations
Nous, les premiers peuples sur ces terres, savons que le

Créateur nous a mis ici.
Le Créateur nous a donné des lois qui gouvernent toutes nos relations  

 Afin que nous vivions en harmonie avec la nature et les hommes.
Le Créateur nous a donné nos croyances spirituelles, nos langues. 

Nos cultures et une place sur la Terre mère qui contient

Tout ce qu'il nous faut pour satisfaire à nos besoins.
Nous avons conservé notre liberté, nos langues et nos traditions 

Depuis des temps immémoriaux

 

Pourquoi les a-t-on appelés indiens

En fait, il s'agit d'une erreur de Christophe Colomb qui a cru débarquer en Inde en 1492. Par la suite les habitants originels du nouveau monde ont été appelés : first nation, native people et amérindienne.

 

Carte des onze nations Indiennes du Canada

Les Attikameks 

Il existe 3 communautés attikameks au Québec regroupant 4300 personnes. Les Attikameks vivent surtout dans les régions de la Mauricie Bois-Francs et de Lanaudière. Ce sont des régions entourées de montagnes, de lacs et de rivières. Leur territoire a souvent été menacé par les inondations crées par les barrages faits par le gouvernement pour produire l'hydroélectricité.

La langue maternelle des 3 communautés est l'atikamekw. Son alphabet contient 15 lettres. Voici un exemple : Bonjour s'écrit Kwei et se prononce Koué.

Le français est utilisé comme langue seconde et l'anglais est parlé par certains membres.

Les premières années de scolarisation sont faites dans la langue maternelle. C’est en troisième année que le français est introduit dans l'enseignement. Cette mise en valeur de la langue maternelle représente un grand changement pour l'école. Depuis 1982, des manuels sont écrits en atikamekw. L'automne, à l'école, il y a les semaines culturelles. Les enfants en profitent pour aller à la chasse ou pour rester en famille.

À chaque année, la cérémonie des premeirs pas. Dès que l'enfant sait marcher, la cérémonie est organisée. L'enfant doit marcher sur desbranches de sapin avec sa marraine et son parrain. Au bout du trajet, le garçon reçoit un sac pour la chasse, un peu de viande de gibier et une hache. Il tire son premier coup de fusil. La fillette reçoit un tikinakan. C'est une poupée. Cela signifie qu'elle aura des enfants plus tard.

 

Les Cris

Il existe neuf communautés cries au Québec qui regroupent 12 000 personnes. Elles sont situées dans la grande région de la Baie-James. Peux-tu repérer cette région sur la grande carte des Premières nations? Ce sont des communautés qui vivent près de l'eau. Elles cherchent toujours à protéger leur territoire menacé par les barrages, la coupe des arbres ou l'exploitation minière. Malgré le fait qu'elles soient au nord du Québec, elles jouissent d'un bel été.

La langue crie est la langue maternelle des communautés. Celles-ci parlent aussi l'anglais. Le français est une troisième langue pour certains. La langue crie est une langue syllabique. C'est-à-dire que chaque lettre représente une syllabe.

Voici un exemple : Bonjour s'écrit Wachiya et se prononce Ouachiia.

À l'école, la langue crie est enseignée jusqu'en troisième année. En quatrième année, ce sont les parents des enfants qui choisissent le français ou l'anglais comme langue d'enseignement. Le matériel utilisé en classe commence à être adapté à la culture crie. Aussi, à chaque semaine, les enfants passent quelques heures à découvrir leur mode de vie traditionnel. De plus, Ils ont des camps culturels; les garçons peuvent fabriquer, entre autres, des raquettes et les filles confectionnent des mocassins.

À chaque printemps, l'école est fermée pendant 2 semaines; c'est 'le congé des oies'. Il n'y a presque plus personne dans les communautés. Les familles vont dans le bois pour chasser l'oie. Lorsqu'elle reviennent dans les communautés, de grands festins d'oies sont organisés; les femmes enlèvent aux oies leurs plumes et les font cuire. Les plumes serviront à faire des coussins chauds.

 

Les Micmacs

Il existe 3 communautés de Micmacs au Québec regroupant 4000 personnes. Elles vivent dans la péninsule de la Gaspésie. Cela explique leur nom : (Peuple de la mer). Les Micmacs ne vivent pas dans des réserves.

La langue maternelle est le micmac, mais ce sont surtout le français et l'anglais qui sont parlés. Voici un exemple de mot en micmac : Bonjour s'écrit Gwé et se prononce Goué.

Les écoles des micmacs sont semblables à l’école standard du Québec. Les mêmes programmes sont travaillés au cours de l'année. Ce qui est différent, ce sont les cours de culture dans lesquels les jeunes apprennent des choses sur la vie et la langue des micmacs. Ce sont des aprents ou des grands-parents qui donnent ces cours. Les enfants peuvent apprendre, par exemple, à faire de l'artisanat micmac.

À chaque année, en août, un grand POW WOW est organisé. Le POW WOW est une grande fête qui commence avec le défil des personnes âgées habillées avec des vêtements traditionnels. Ensuite, arrivent les joueurs de tambour. Tous sont rassemblés autour d'un grand feu. Il y a des danses, des chansons et des légendes qui durent des heures.

 

Danse indienne Micmacs

 

Les Abénaquis

Il existe 2 communautés d'Abénaquis au Québec regroupant 1600 personnes. Plusieurs Abénaquis habitent la région de la Mauricie Bois-Francs près de Bécancour et de trois-Rivières. Pouvez-vous repérer cette région sur la carte? Vivant près de villes habitées par des Québécois, il y a plusieurs familles métissées. C'est la raison pour laquelle certains Abénaquis ressemblent à des Québécois er Québécoises.

 

La langue abénaquise est la langue maternelle des abénaquis, mais elle n'est plus vraiment parlée. Un epersonne âgée de 85 ans donnent encore des cours. Elle détient le secret de la langue. En général, les abénaquis parlent le français. L'alphabet abénaquis est composé de 21 lettres. Tenez-vous bien… Il y a 26 sortes de verbes dans cette langue! Par exemple, il y a des verbes qui décrivent des objets qui bougent vite, lentement, difficilement ou bien qui ne bougent pas. Voici un exemple d'un mot en abénaquis : Bonjour se dit Kwaï Kwaï en prononçant Koué Koué.

 

Les enfants vont dans les écoles québécoises qui sont situées hors de leur communauté. Il n'y a pas d'écoles particulières pour eux. Ce n'est pas très loin. Certains enfants vont à l'école privée et restent dans des pensionnats durant la semaine. Cela signifie que les enfants abénaquis étudient en français.

 

Les Abénaquis ont une grande tradition de la danse et de la musique. Un jour, un homme a dit que le jour où les Abénaquis ne danseraient plus, ils ne seraient plus des Abénaquis. Encore aujourd'hui, il existe une troupe de danse nommée MIKWÔBAIT. C'est un groupe d'adolescents qui donne souvent des spectacles.

 

Les Naskapis

Les Algonquins, Là où les eaux se partagent

Neuf communautés sont situées en Outaouais et en Abitibi-Témiscamingue.

La langue algonquine est parlée dans la plupart des communautés et certains aînés ne connaissent ni l'anglais, ni le français. Les langues secondes des Algonquins sont le français à Kitcisakik, Lac-Simon et Pikogan et l'anglais dans les autres communautés.

 

À l'école, les élèves du primaire et du secondaire qui fréquentent les écoles de la communauté suivent habituellement des programmes semblables à ceux donnés dans les écoles québécoises ou ontariens. Ils ont des cours de mathématique, de français, d'anglais, d'éducation physique, d'arts…sauf qu'on adapte le calendrier scolaire qui permet de pratiquer les activités traditionnelles de trappe et de chasse. À Pikogan, par exemple, l'école Migwan est fermée pour une semaine. La majorité des élèves participent avec leurs parents au camp de trappe d'AMIK.

 

La plus grande différence, c'est qu'il y a des cours d'histoire algonquine et des périodes d'apprentissage de la langue maternelle. Dans certaines écoles, les sciences humaines et les sciences de la nature sont enseignées en algonquin. C'est toujours plus intéressant d'apprendre dans sa langue maternelle.

 

Encore aujourd'hui, les familles de Kitcisakik se rassemblent seulement durant l'été, passant l'hiver sur leurs territoires de chasse.

 

Les Mohawks, KANIEN'KAHAKA

De liberté et d'indépendance

La nation mohawk est la plus populeuse des Premières nations du Québec et compte plus de 13 000 personnes qui habitent trois communautés situées près de Montréal. On retrouve aussi des Mohawks en Ontario et à New York.

À l'école primaire et secondaire, on y enseigne aussi les matières scolaires comme dans toutes les écoles québécoises. Ce qui est différent c'est que l'on enseigne à la 'Survival School' la culture et les traditions mohawks.

Notre langue maternelle est le mohawk et notre langue seconde, c'est l'anglais.

À la maison longue, lieu où l'on célèbre les coutumes de tradition mohawk, les cérémonies sont marquées par le passage des saisons et l'on participe à plusieurs fêtes relatives au maîs en suivant son cycle de croissance.

Savez-vous dire bonjour en Mohawk ? On dit Shé: kon. Pour bien le prononcez, lisez Chékone.

 

Les Montagnais

un vaste territoire

On compte neuf communautés sur la rive nord du St-Laurent, trois sur la Côte-Nord et une autre sur la Basse-Côte-Nord. Une autre communauté se retrouve à Mashteuiatsh qui est situé au Lac-St-Jean alors qu'une dernière est près de Schefferville. On retrouve aussi des Montagnais au Labrador. Tous ces villages comptent près de 13 000 personnes et c'est la deuxième nation la plus nombreuse au Québec après les Mohawks. Les Montagnais sont aussi appelés Innus. Combien de communautés montagnaises a-t-on en tout ? Douze !

La langue montagnaise est toujours présente et la langue seconde est le français.

À l'école, à la maternelle, on parle la langue maternelle tandis qu'en première année, on apprend la langue seconde, le français. De plus en plus, les Montagnais produisent du matériel dans leur langue. Tout en lisant et en écrivant, les enfants apprennent à mieux connaître les légendes et les traditions de leur nation.

Les Montagnais aiment beaucoup les fêtes communautaires et leur calendrier de festivité est bien chargé. En février et en mars, par exemple, c'est le temps des carnavals à Betsiamites, en juillet, il y a la fête de Sainte-Anne, la grand-mère de Jésus, qui est très appréciée car ils ont beaucoup de respect pour les grands-parents, que l'on appelle aussi les aînés, en août, à Uasha-Malioténam (Sept-Iles), il y a le festival de musique autochtone appelé 'Innu Nikamu, l'indien chante'. Encore en août, il y a la fête des Montagnais où plusieurs concours et festivités sont organisés, par exemple, la course en canots.

Savez-vous dire bonjour en montagnais ? On dit Kuei. Pour bien prononcez ce mot, lisez et dites Koué !

 

 

Histoire de la colonisation

 

Christophe Colomb ne fut pas vraiment le premier homme à atteindre l'Amérique. 500 ans auparavant, des Vikings avaient abordés les rivages du Nouveau Monde.

 

L'un d'eux était Leif Erikson, fils du navigateur Erik le Rouge. Leif atteignit l'Amérique tout comme Christophe Colomb, c'est-à-dire, sans vraiment avoir cherché à l'atteindre.

 

Leif Erikson

Les Vikings ont donc suivi les étoiles et les vents tout en longeant les côtes. Ils ont abordé l'Amérique vers l'an 1000. Les Vikings se sont établis sur le continent et sont devenus pêcheurs, navigateurs, commerçants, guerriers et colonisateurs.

 

Malgré le fait que les Vikings menaient un excellent commerce de l'huile de phoque, de l'ivoire de morse et des fourrures et qu'ils avaient des possibilités de chasse et de pêche illimitées, ils ont fini par se désintéresser du territoire. La rudesse du climat, le déplacement des glaciers qui bloquent les voies de navigation et les nombreux conflits avec les populations autochtones explique leur départ de l'Amérique vers l'an 1100.

 

Les Vikings seraient ainsi les premiers Européens à débarquer sur le continent nord américain. Et en 1963 des fouilles archéologiques ont revelé la presence de ces hommes et femmes par la découverte de ruines à L'Anse-aux-Meadows, dans le nord de Terre-Neuve. Les pointes de flèches en os retrouvées sur les sites Vikings laissent à penser que des combats se déroulèrent contre les autochtones. Chassés par les indigènes les Vikings ne s'attardèrent pas sur place. L'opposition des Amérindiens força les Vikings à abandonner la colonisation de l'Amérique du Nord. Mais, ils continuèrent à faire du commerce avec les Inuit dans le nord de l'Arctique, pendant plusieurs siècles.

 

LEIF ERIKSON: Marin norvégien (975-1020), qui découvrit l'Amérique vers l'an 1000.
Le roi de Norvège prit Leif Erikson en amitié et le convia à la cour. Mais Leif, assoiffé de découvertes et appelé par le large, décidait de retourner chez lui, sur les grands pâturages du Groënland. C'est là que la traversée fut si agitée qu'il aborda une côte jusque là inconnue.

 

Leif navigua le long du rivage pendant plusieurs semaines et nomma trois  régions de cette nouvelle terre : Vinland, le pays des vignobles.
Maskland, le pays du bois.Helluland, le pays de la pierre plate.  Vinland était sans doute Cap Cod, Maskland devait être la Nouvelle-Ecosse, et Helluland, Terre-Neuve ou le Labrador.

 

Leif réussit à regagner le Groënland. Son récit engagea son frère à partir pour la Nouvelle Terre ; Celui-ci n'eut pas autant de chance que Leif, puisqu'ayant fondé une colonie sur place, il se heurta aux autochtones, hostiles à leur présence.

 

Les indigènes furent massacrés, mais la colère du peuple primitif (skraeling) les força à reprendre la mer. Seul périt le frère de Leif.

 

Ces aventures n'eurent alors pas de suite, et restèrent alors ignorées dans le reste de l'Europe. L'Amérique resta inconnue jusqu'à l'histoire de Collomb qui a fit connaître au monde, prenant cette Terre pour l'Inde.

 

Chistophe Colomb atteint l'Amérique.1492.  L’Espagne entre dans la course, le desir religieux est plus important  4 Voyages de Colomb.
(1492-1493)           .Bahamas.  San Salvador. Cuba  Haiti.
(1493-1496)           .Dominique. Marie-Galante.Les Saintes. La  Guadeloupe.
1498.                        .Trinidad.
(1502-1504)           .Martinique.

Lorsque Christophe Colomb débarque aux Bahamas, il y fut accueilli amicalement par la population locale. Convaincu d'être aux Indes, Colomb leur donna le nom d' "Indiens". Ce vaste continent était peuplé depuis 25 000 ans au moins par des populations venues d'Asie, par vagues successives.Ces Indiens sont répartis sur l’ensemble du territoire et sont organisés en tribus (les Sioux, les Apaches, les Pequots, les Narragansett, les Mohicans, Les Pokanoket, les Santees, les Cheyennes, les Arapahos, les Comanches, les Crows, les Creeks.)

 

Voyage de Jean Cabot au Labrador. 1497-1500. Il chercha la route du nord pour aller aux Indes avec l'appui  anglais, Henri VIII. Le 24 juin 1497, un navire européen, le Matthew, arrive pour la première fois au Canada. Le capitaine est un Génois appelé Giovanni Caboto (ou Jean Cabot) au service du roi d'Angleterre Henri VII.

Cinq ans après l'arrivée de Christophe Colomb aux Antilles, il a convaincu le roi d'armer à son tour une expédition maritime en vue d'atteindre enfin l'Asie des épices. Le navigateur traverse l'océan Atlantique en un mois. Il aborde les îles de Cap-Breton et de Terre-Neuve, à l'embouchure du fleuve Saint-Laurent. Le retour se passe en quinze jours seulement grâce aux vents d'Ouest.

 

Juan Ponce de Leon.1460-1521,  1513.  Juan Ponce de Leon cherche la fontaine de jouvence (vers les bahamas).  2 avril. Découverte de la Floride. Après avoir traversé l'archipel des Bahamas, le navigateur espagnol Juan Ponce de Léon aborde sur les côtes d'une nouvelle terre aux Indes occidentales. Il prend possession de la région au nom du roi d'Espagne, Fernand d'Aragon, et la baptise Floride.

 

Martin Alonso et Vicente Yanez Pinzon découvre les côtes du Bresil. 1499. (Martin Alonzo et Vicente Yanez), nom de deux frères qui accompagnèrent Colomb dans son 1er, voyage, et qui firent ensuite par eux-mêmes quelques découvertes. Vicente aborda le, 26 janvier 1500 au Brésil, dont on attribue généralement la découverte à Cabral, quoique celui-ci n'y soit parvenu que le 24 avril de la même année. Il y reconnut le cap St-Augustin, l'embouchure de l'Amazone, et une rivière de la Guyane qui a reçu son nom.

 

Premier voyage de au Canada. 1534. Il est envoyé par François 1er.Il cherche aussi le passage du nord ouest pour aller aux Indes!
1535. Deuxième voyage.
1541. Troisième voyage de Cartier.

Citoyen de Saint-Malo. Au nom de François Ier, il partit en 1534 avec deux navires vers l'ouest à la recherche d'un passage vers la Chine. Il parcourt la côte canadienne vers le nord puis vers le sud autour du golfe du Saint-Laurent et ramène deux enfants amérindiens. L'année suivante, le roi le renvoie explorer le continent. Cartier pénètre alors dans le fleuve du Saint-Laurent qu'il appelle "le Grande Rivière". Les jeunes indiens à son bord veulent l'entrainer à la recherche du royaume légendaire (et riche en or) du Saguenay. Il continue le long du fleuve jusqu'au village de Stadacona (actuel Québec), puis encore jusqu'au village de Hochelaga sur l'île de Montréal. L'expédition est toujours très bien accueillie. Puis il hiverne avec son équipage dans de difficiles conditions. Son troisième voyage est effectué en 1541 sous les ordres de Roberval qui part en réalité un an plus tard que Cartier. Cartier hiverne à nouveau, alors que l'animosité gronde entre les marins et les indiens. Au printemps Cartier n'attend plus Roberval. Il préfère rentrer au plus vite. Il finit par croiser Roberval à Terre-Neuve mais refuse d'obéir à ses ordres et remet le voile vers la France. 

 

Jean Ribault et Goulaine de Laudonnière. 1562. La France tente de coloniser ce qui est aujourd'hui la Caroline du Sud et la Floride. Les expéditions conduites par Jean Ribault et Goulaine de Laudonnière, au nombre de trois, se solderont par des échecs.
Coligny leur confie l'expédition  en Floride deux roberges, 150 hommes.
1564. Deuxième expédition.But coloniser la Foride.
1565. Troisiéme expédition.

 

La première colonie d'Amérique du Nord. 1565 (8 Septembre).

 

Pedro Menéndez d’Avilés

A Fort Caroline, les mutineries, la famine et la guerre avec les Indiens avaient affaibli la petite colonie.A la fin du mois d'août 1565, ayant fait brûler le fort, il s'apprêtait à regagner la France quand les renforts arrivèrent. Ce n'est que le 4 septembre que l'escadre de Pedro Menéndez d’Avilés était signalée en vue de la rivière de May. Malgré l'avis de Laudonnière, Ribaut décidait de tenter sa chance sur mer, prenant avec lui la majeure partie de la garnison du fort ; malheureusement, une tempête tropicale balaya et drossa ses navires sur la côte le 12 septembre.Aidé par les Indiens, Menéndez de Avilés lançait une offensive terrestre. Le 20 septembre, il s'emparait de Fort Caroline et faisait exécuter ses occupants, à l'exception des catholiques, des femmes et des enfants. René de Laudonnière, Jacques Le Moyne de Morgues, Nicolas Le Challeux parvinrent à s'échapper, à rejoindre un navire resté en haute mer et à passer en France.Les survivants du naufrage de l'escadre française, dont Jean Ribaut, étaient rattrapés sur les plages de Matanzas et passés au fil de l'épée, les 29 septembre et 10 octobre.

 

1568 - Dominique de Gourgues dirige une expédition de représailles contre les Espagnols.

Vengeances de la France

La nouvelle des massacres avait immédiatement soulevé en France une vague de colère, habilement entretenue par les rescapés de Fort Caroline.

 

Dominique de Gourgues entreprit à ses frais une aventure qui devait l'amener en avril 1568 en Floride, où il rasa le fort espagnol de San Mateo, très symboliquement, bâti sur les ruines du fort français.

 

Arrivé en Floride, il tombe sur les Indiens du chef Saturiwa qui, ayant eut à subir les exactions des espagnols, leur interdisent l’accès à la terre ferme. Gourgues parvient à conclure un accord, grâce notamment à Pierre de Brie, rescapé de la tuerie de La Caroline de 1565. Les Espagnols disposant de trois forts, Français et Indiens décident de s’attaquer aux deux plus faibles, commandant la St. John’s River. Ils les prennent par surprise et en massacrent les garnisons. Ils s’avancent discrètement vers le troisième, l’ancienne citadelle de La Caroline rebaptisée San Mateo. La garnison (300 hommes) est en train de dîner. Surprise, elle est massacrée et les prisonniers sont pendus.

 

Les colons espagnols et pedro Menéndez d’Avilés fondent la première colonie européenne en Amérique du Nord à Saint Augustine (dans l'actuelle Floride). Celle-ci sera détruite par les Anglais vingt ans plus tard.

 

 

Premier voyage de Champlain au Canada. 1603-1604. La flottille appareille de Honfleur en 1603 directions le Saint Laurent. Sans emploi après la guerre, il embarque pour l'Espagne sur le navire de son oncle Guillaume Allene, dit « capitaine Provençal », un corsaire désormais au service du roi de France. Arrivé à Cadix, Champlain obtient la permission de partir pour les « Indes occidentales ». Il séjournera deux ans dans les colonies espagnoles du Pérou et du Mexique. En 1601, Champlain reçoit en héritage de son oncle une immense propriété près de La Rochelle et une pension à la cour d'Henri IV.

 Invité par Aymar de Chaste, nouveau titulaire du monopole de la traite en Nouvelle-France, Champlain embarque sur le navire de Gravé du Pont, le 15 mars 1603, volontaire pour un premier voyage qui le conduira au Canada. Ainsi commence sa carrière canadienne.

 Durant sa carrière canadienne, Champlain traversera vingt-deux fois l'Atlantique, parcourera trente-cinq mille kilomètres et séjournera sur les rives du Saint-Laurent en toutes saisons, jusqu'à sa mort, à Québec, le jour de Noël 1635.

 

 

 

 

 

Meriwether Lewis et William Clark. On ne savait pratiquement rien à l'époque, en affrontant les Amérindiens et la faune sauvage. Thomas Jefferson, obtient du congrès une subvention de 2 500 dollars afin d'envoyer des officiers afin d'explorer l'ouest sauvage.
Une fois la grande Louisiane vendue par les Français aux Américains par Napoléon pour une somme dérisoire, tous ces territoires étaient à explorer. L'expédition avait pour objectif l'étude des tribus amérindiennes, On savait déjà pas mal de choses grâce à des trappeurs aventureux mais il fallait analyser la faune, la flore, les reliefs et surtout les fleuves qui pourraient servir pour le commerce fluvial et maritime vers le Pacifique. En effet, on savait déjà grâce à des témoignages de trappeurs que le Missouri prenait sa source dans les montagnes Rocheuses, et qu'il existait un autre fleuve plus à l'ouest qui se jetait dans le Pacifique. Lewis était le secrétaire de Thomas Jefferson, ancien soldat et il fut envoyé à Philadelphie en Pennsylvanie pour y apprendre la cartographie. Clark était, quant à lui, un ami proche de Lewis et connaissait bien les Indiens ainsi que la navigation fluviale. Le 5 juillet 1803, il quitte Washington DC, rassemble des armes, construit un grand bateau puis remonte l'Ohio. Clark le rejoint à Clarksville dans l'Indiana. En décembre 1803, 45 hommes  sont rassemblés à Saint Louis : neuf viennent du Kentucky, 21 hommes appartiennent à l'armée, deux Français (Cruzatte et Labiche), neuf bateliers. Trois embarcations partent de Saint Louis : la principale mesure environ 16 mètres. Les deux autres sont de petits canots. Clark rejoint le corps expéditionnaire à Saint-Louis. L'expédition alors peut commencer.

 

 

 

Par contre, les réactions d'autres tribus indiennes surprennent les aventuriers. En août 1804, ils découvrent que le peuple Mahas a massacré tous les siens, simplement à cause d'une épidémie de petite vérole et de l'alcoolisme. Plus tard, devant un repas constitué de chien, les Sioux Yanktons les préviennent de l'inhospitalité des Sioux Tetons. En effet, lors de leur rencontre, l'un de leurs chefs réclame à Lewis un bateau en guise de droit de passage. Il leur faut donc quelques précautions pour approcher les indiens car ils ignorent quelle pourrait être leur réaction. C'est pourquoi ils font attention de dormir dans des endroits protégés d'éventuelles attaques indiennes et le campement est surveillé par des hommes. Les Indiens ne sont pas les seuls dangers. En effet, durant l'expédition deux grizzlis prennent d'assaut le campement, dont un qui poursuit Lewis. Un des deux sera abattu, l'autre fuira.

 

L’Indian Removal Act est promulguée 1830  (28 Mai). Les Etats-Unis, alors sous la présidence d’Andrew Jackson, promulguent une loi qui donne l’ordre de déporter toutes les populations indiennes situées à l’est du Mississipi. Parmi elles figurent alors les Cherokee et les Séminoles, qui refusent catégoriquement de se séparer de leurs terres. Mais cette nouvelle loi ne leur laissera pas le choix. Dans les années qui suivront, l’armée américaine rassemblera des dizaines de milliers d’individus indiens pour les conduire au-delà du fleuve.

 



20/01/2013
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