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GÉNOCIDE AMÉRINDIEN

1850: onze réserves indiennes sont crées au Québec. Helen Hunt Jackson écrira en 1881. Un siècle de déshonneur.

 

Des primes sont payées pour les scalpes tant en Nouvelle-France qu’en Nouvelle-Angleterre.Les Indiens défendent leurs territoires contre le passage du chemin de fer.

 

 

 

1862 : Les Sioux de Little Crow au Minnesota chassent les Américains. Ils en tuent 500.

1800 Sioux sont fait prisonniers.Pendaison publique de 39 chefs à Mankato le 26 décembre.Le gouvernement mt à preix le têt de Little Crow.

1862-1864 : Après la répression de la révolte du Minnesota, l’armée poursuit sa guerre contre les Sioux de l’Est et refoule ceux-ci vers l’Ouest.

1862 : Les Mimbrenos et les Apaches Chiricahuas sous les ordres de leur chef Mangas Coloradas et Cochise stoppent en juillet l’avance des blancs sur  le sol Apache.

1863:Le 3 Juillet, Little Crow est tué d'un coup de feu  par un fermier, lors de sa fuite devant les troupes américaine. Au Nouveau-Mexique, des volontaires californiens assassinent traîtreusement le chef Mangas Coloradas.

1864 : Les Navahos, retranchés dans le chelly Canyon, se défendent héroÏquement contre les troupes américaines, mais ne peuvent échapper à leur déportation dans les régions désertiques.

 

 

 

 

1864 : Massacre de Sand Creek au Colorado : 600 Cheyennes sont exterminés.

1865 : Expédition punitive de l’armée contre les Arapahos près de Powder River.

1866 : Red Cloud anéantit un détachement, Commandé par le capitaine Fetterman, de  la garnison du fort Kearny, le 21 décembre.

1868 : Les Cheyennes de Black Kettle sont défaits par le Régiment de Custer.

 

Le général Sherman exterminait les bisons pour affamer les Sioux du Dakota et les déporter dans des réserves.

 

 

 

1874 :Mort du Chef apache Cochise le 8 juin.Regain des luttes contre les Apaches en Arizona et Nouveau-Mexique.Les Indiens des plaines et de la prairie se battent farouchement pour s’opposer au massacre des Bisons.

Le 27 juin, les Comanches aux ordres du chef Quanah, attaquent un campement de chasseurs de bisons dans les Abobe Walls (Texas).

 

 

Bafouant honteusement le traité de Fort Laramie conclu en 1868, le7erégiment de cavalerie, commandé par le lieutenant-colonel Custer, occupe lesBlack Hills.

 

1870 : Sur les conseils de Sitting Bull (photo de Droite) et de Crazy Horse (photo de Gauche) les Sioux et les Cheyennes s’unissent et ils défont l’armée à Little Big Horn : 285 soldats américains sont tués.

 

 

 

 

 

Enfin, profitez de votre passage pour admirer les paysages du Montana. On comprend mieux pourquoi les Indiens étaient si attachés à leur région.

Little Big Horn Battlefield N.M. est situé dans le Montana, à environ 100 km au nord-est de Cody.

 

 

1877 : Les Cheyennes du Nord, aux ordres de Dull Knife et de Little Wolf, Capitulent et sont déportés le 1er mai en Oklahoma où ils doivent se rendre à pied. 

1877 : Guerre des Nez-Percés dans le Montana et l’Idaho.

1880 : Toutes les tribus ont été placées dans des réserves.

                         

Buffalo Bill avait été un cavalier pour la distributiondu courrier dans le Pony Express. Il avait aussi été conducteur des convois de bovins qui étaient destinés aux abattoirs de Chicago.

 

 

 

1882 : Buffalo Bill monnaye son art du lasso avec son «Wilde West Show». Sa troupe comprenait une centaine de Rough Riders indiens et elle a transporté bisons et wapitis jusqu’à Paris. En 1886 Little Annie, une artiste du pistolet s’est jointe à la troupe.

 

 

1885 : La reddition de Geronimo mit fin à la guerre apache qui avait mené des opérations de guérilla dans le Nouveau-Mexique de 1862 à 1872. Il fut déporté dans une réserve en Oklahoma.

1890 : Sitting Bull, le chef sioux s’est réfugié au Canada avant d’être assassiné à Standing Rock par les Américains le 15 décembre - comme le fut aussi Crazy Horse.

Le 15 Décembre 1890, une quarantaine d'agents de la police indienne pénétrèrent chez Sitting Bull, dans la réserve sioux de Standing Rock. Celui-ci refusa de les suivre. Une bousculade s'ensuivit, au cous de la quelle un coup de feu éclata. Sitting Bull s'écroula. Mort. Dès lors, la panique s'empara des autres sioux, pensant que l'armée allait effectuer des représailles contre eux. Ils s'enfuirent en masse de la réserve, cependant une partie des fuyards la réintégra au bout de quelques jours. Les autres rejoignirent Big Foot dont l'arrestation était également prévue. Mais il quitta sa réserve avant que l'on vienne le chercher avec quatre cents autres indiens, dans le but de gagner Pine Ridge où se trouvait Red Cloud.

 

 

LA PISTE DES LARMES

 

 

Le 29 décembre 1890 : 300 sioux tués à Wounded Knee Creek, Big Foot est le premier mort.

 

 

Les femmes hurlant, les enfants accrochés à leurs robes en pleurant, tout le monde tombait sous le feu des hommes blancs. C'est la fin des guerres indiennes. Tandis que les 25 soldats tués sont enterrés avec honneur, les morts sioux sont jetés dans une fosse commune. Un témoin raconte qu'une femme gisant dans son sang avait son bébé qui têtait son sein. Jusqu'à 2 km on retrouva les cadavres de ceux qui tentaient de fuir leurs bourreaux.

 

LE MASSACRE DE WOUNDED KNEE

Raconté par Mathew King, petit-neveu de Red Cloud : Le peuple de Big Foot n'avait rien fait de mal. C'était au coeur de l'hiver. Les Minniconjous arrivaient du Dakota du Nord pour se réfugier à Pine Ridge aux côtés de Red Cloud. Ils avaient froid. Ils avaient faim. Leur seul but était de survivre. Ils suivaient le précepte de Dieu.

 

La bande établit son campement à Wounded Knee. Les soldats arrivèrent avec leurs fusils. Ils encerclèrent Big Foot et les siens comme s'il s'était agi de criminels, En fait, il y avait surtout là des vieillards, des femmes et de petits enfants. Big Foot ne voulait pas se battre. Il souffrait déjà d'une pneumonie. Il était pacifique.

Les soldats firent s'aligner les Indiens dans le froid et leur retirèrent toutes leurs armes. L'un des derniers hommes de la file, Yellow Bird, rudoyé par un soldat, leva son fusil et tira à bout portant dans la tête de l'Américain. Ceux qui réussirent à s'enfuir racontèrent tout cela à notre peuple.

Les soldats postés au sommet de la colline ouvrirent alors le feu et n'épargnèrent personne. Les Indiens s'écroulèrent sur le sol et les soldats fauchèrent deux douzaines des leurs, Les guerriers s'efforcèrent de défendre leur peuple. Ils se battirent avec toute leur énergie mais ils n'avaient aucune chance. Les soldats les massacrèrent, puis massacrèrent les vieillards, les femmes et les enfants.

Où est-il dit qu'il faut punir l'ensemble de la famille, l'ensemble du peuple pour les méfaits d'un seul homme ? Est-ce là votre justice ? Est-ce là ce que dit votre Constitution ? Ce n'est pas ce que nous enseigne la Loi de Dieu.

Ils massacrèrent trois cents d'entre nous.

Notre sang conféra son caractère sacré à Wounded Knee.

 

29 Décembre 1890. L'armée encercle le campement de Big Foot et installe des mitrailleuses Hotchkiss. Le chef, extrêmement faible agite le petit drapeau blanc qu'il avait accroché à sa civière. L'armée ordonne aux Indiens de rendre leurs armes, et de se rassembler pendant que les soldats fouillent le camp faisant preuve d'une grande rudesse vis à vis des Lakota. Les Miniconjus de Big Foot obtempèrent. Qui a tiré le premier coup de feu qui déclencha la fusillade, nul ne le sait, mais un coup de feu parti.

Aussitôt, l'armée tire sans distinction sur les 300 femmes enfants et vieillards. Les femmes hurlaient tentant d'échapper aux tirs, les enfants accrochés aux jupes de leur mère pleuraient, pas longtemps.Puis les tirs cessent, c'est le silence, la fumée s'évapore : environ 300 cadavres dont celui de Big Foot jonchent le sol.

L'acharnement de l'armée fût tel que des cadavres de femmes qui tentaient de fuir leurs bourreaux furent retrouvés à quelques 2 km de Wounded Knee. De leur coté, les soldats dénombrent vingt cinq tués et trente neuf blessés. Une enquête révéla que les pertes subies par l'armée américaine étaient le fait de leurs propres armes.

Le 3 janvier 1891 Les cadavres sont jetés dans une fosse commune sans plus de formalités.

 

 

 1890 : Il ne reste que 50 000 Indiens alors qu’ils étaient 850 000 avant l’arrivée des blancs. Des enfants étaient enlevés aux familles et dirigés dans des Internats pour les instruire.

 

LA PISTE DES LARMES

 

 

Pendant près de quarante ans, les tribus indiennes vont mener un combat désespéré pour sauver leurs terres. "C'est le formidable choc de deux races, de deux cultures que rien n'avait préparées à une confrontation pacifique. La victoire du plus fort. Récits répétitifs où, le plus souvent, les Indiens manifestent aux Européens leur hospitalité, et en retour, répétitifs aussi, les massacres perpétrés par les Blancs.
Citons seulement le massacre des Sauks et des Fox, du chef Black Hawk en 1832, celui des Cheyennes du chef Black Kettle en 1864, à Sand Creek au Colorado, le massacre des Sioux de Sitting Bull en 1890 à Standing Rock Reservation et l'assassinat de Sitting Bull lui-même, et enfin le massacre le plus tristement célèbre, en 1890 toujours, à Wounded Knee dans le Dakota du Sud.
Bien sûr, il y eût  des Blancs pour tenter d'arrêter le carnage, on ne peut taire le nombre impressionnant des grands tueurs, parmi lesquels, Juan Ponce de Léon en Floride, Hernando de Soto, Custer, Le colonel Chivington avec le masacre de Sand Creek. On ne peut oublier non plus la terrible litanie des grandes déportations des Cinq Tribus civilisées vers l'Oklahoma et celle des Cherokees  de leur Géorgie natale vers l'Oklahoma encore, de toutes les déportations la pire d'entre elles est connue dans l'histoire  sous le nom de " Piste des larmes". Les soldats à cheval forcèrent à marcher, pendant 1750 kilomètres jusqu'à l'épuisement, 15 000 Indiens, hommes, femmes et enfants: 4000 d'entre eux devaient mourir en route.
Les grands chefs de la résistance indienne, tous martyrs, le roi Philip, Joseph Brant, Black Hawk
, Cochise, Géronimo, Chief Joseph, Crazy Horse, Sitting Bull.


A ce noir tableau, il faut rajouter la liste des maladies apportées par les Blancs.
En fin un dernier énoncé: celui des tribus disparues, victimes d'un génocide plus ou moins conscient et organisé. L'un des plus grands chefs de la résistance indienne Tecumseh, un Shawnee, s'écriera un jour et sa lamentation est passée à l'histoire: " Où sont aujourd'hui les Pequots? Où sont les Narragansett, les Mohicans, Les Pokanoket et tant d'autres tribus de notre peuple, autrefois si puissant? " Tant d'autres tribus : des centaines."

C'est l'histoire de New Echota, qui se trouve etre l'ancienne capitale de la nation indienne Cherokee.

New echota est devenu la capitale de cette nation au cours du XIX eme siecle, mais ca a ete aussi le lieu de leur chute ... puisque sous la pression de Washington, certains indiens ont signe un traite approuvant leur deplacement vers l'Oklahoma, traite qualifie d'illegal par la nation Cherokee (car non approuvee par le conseil).

Au début des années 1800, les cherokees à moitié massacrés par l'homme blanc sont poussés vers l'ouest, loin de leurs terres. Cette poussée fut accentuée quand on découvrit l'or. La Georgie confisqua donc ces terres (35 000 acres) aux indiens, abolissant leurs lois et leurs coutumes et les empêchant de témoigner devant la justice contre un blanc. Ils avaient l'interdiction de dire quelque chose contre l'immigration. Au printemps 1834, on confisqua la propriété du chef cherokee White Bird pendant qu'il négociait à Washington. De 1835 à 1837, on extermina les creeks en Alabama et les séminoles en Floride. Ceux qui en réchappèrent furent déportés. Le 10 mai 1838, le Général Scott accompagné de 7000 soldats donna un ultimatum aux cherokees résistants du nord de la Georgie. Le 18 mai, l'ordre fut donné aux troupes de rassembler les futurs déportés. Sous la menace des armes, sans qu'on leur laisse le temps de prendre leurs affaires, séparant parfois les enfants de leurs parents, on les regroupa dans 31 forts. Pendant ce rassemblement, ils furent traités comme du bétail et  subirent des cruautés. Ils n'avaient rien d'autre que les vêtements qu'ils portaient. La sécheresse tua environ 1500 cherokees.  Le chef cherokee White Bird obtint du président Van Buren de pouvoir conduire eux-mêmes leur migration. 16 groupes de 1000 hommes chacun commencèrent alors la piste des larmes. Certains allaient pieds nus. Beaucoup d'enfants moururent à cause de la sécheresse et des maladies. Quand vint le rude hiver, certains sans couverture, beaucoup moururent de froid. Qatie Ross, la femme du chef cherokee White Bird (devenu John Ross) donna sa couverture à un enfant, elle mourut d'une pneumonie. D'autres succombèrent après avoir bu de l'eau croupie. On estime le nombre de morts sur la piste des larmes à 1 indien sur 4. A cette époque il y avait des débats pour savoir si un indien était humain et avait une âme!

Le nom "la piste des larmes" ne vient pas des pleurs versés par les cherokees pendant leur marche mais des larmes versées par ceux qui les voyaient passer et qui compatissaient.

 

 

 

LES BISON SOURCE DE VIE POUR LES INDIENS

 

Indiens et Bisons suivirent la même route, immigrant tous deux d’Eurasie par le détroit de Béring. Le bison franchit ce pont terrestre bien avant l’homme, soit il y a environ 15 000 à 50 000 ans.

 

 

Le Général Sherman exterminait les bisons pour affamer les indiens. Entre 1872 et 1884, on extermina 3 700 000 bisons, dont 150 000 seulement par les indiens pour se nourrir. Les indiens des plaines  se sont farouchement battus pour empêcher ce massacre.

Les bisons offrait aux Indiens pratiquement tout ce dont ils avaient besoin pour vivre, rien n'était jeté de la bête, la peau, tannée et débarassée de ses poils était utilisée pour les tipis, tannée avec ses poils, elle constituaitune couverture moelleuse et chaude. Que s'est-il passé ? A partir de 1870 commencent les grands massacres des bisons. Alors le gouvernement américain envoie les chasseurs avec ordre de massacrer les bisons, cette source de vie pour les Indiens. Cette méthode est moins dangereuse que de s'attaquer aux guerriers une estimation de 70 millions de bisons en 1800 et, en 1900, le dernier troupeau est sauvé inextremis: 220 têtes! Tous les bisons abattus pourrissaient sur le sol, et cela dans le seul but d'exterminer les Indiens. Affamé et pourchassé, l'Indien va rendre les armes. Il sera placé dans la réserve oû il vit toujours. Le cerf, le porc-épic, le bison, la loutre, le grizzly, le renard, et plus aux nord le caribou, l'élan, l'orignal (le mâle) le buck en amérindien, et les poissons, ce bonheur de la nature que les Indien chasse et pêche pour suvivre. L'homme chassant, pendant que la femme se consacrer presque exclusivement à la confection d'habillement. Ce massacre systématique fut accentué par la construction du chemin de fer transcontinental aux États-Unis. On raconte que l'un des loisirs de certains voyageurs consistait à tirer sur les bisons qu'ils apercevaient en cours de route.

 

 

 

William Frederick Cody dit Buffalo Bill.  1846-1917. Le fameux Buffalo Bill n’était en réalité qu’un vulgaire tueur de bisons sous contrat avec la Kansas Pacific Railway. Il tua 6 400 bisons en 18 mois lors de l’installation des premières lignes de chemin de fer.Il fut éclaireur pour l’armée Américaine, puis gagna son surnom de Buffalo Bill alors qu’il était chargé de chasser les bisons pour nourrir les ouvriers construisant le Chemin de Fer dans l’Ouest.

Chez les chasseurs-nomades, la chasse au bison, principale activité économique, était, dès le retour des beaux jours, l'occasion de grands rassemblements. Les groupes des plaines du Sud, comme les Kiowas et les Comanches, chassaient, quant à eux,toute l'année puisqu'ils bénéficiaient d'un climat plus clément.

 

Techniques de chasse aux Bisons, quand le cheval était encore inconnu des Indiens.

 

Quelques chasseurs se cachaient sous des peaux de loups pour tromper le bison et ainsi le cerner. A pied munis de leurs lances et de leurs arcs, les Indiens affolaient les bisons et les forçaient à se jeter du haut d’un petit ravin. Les bêtes se bléssaient et devenaient des proies plus facile à tuer.

 

 

On utilisait la viande et la graisse de bison pour se nourrir. La viande fraîche cuite au dessus du feu ou bouillie avec des légumes. Les Indiens faisaient également des réserves de visande : celle-ci était découpée en lamelle et séchée au soleil. La ration de survie, constituée de viande séchée et de graisse s’appelait le pemmican.

Les peaux étaient tannées et préparées par les femmes (nettoyage-assouplissement). Elles servaient à réaliser des couvertures, des mocassins, des tentes, des tuniques, des sacs, Avec les os, on fabriquait des armes.

Au moment où Christophe Colomb découvrait l'Amérique, on estimait le nombre de bisons à 60 millions. La répartition des bisons s'étendait alors d'ouest en est entre les Rocheuses et les Appalaches et du Nord du Canada jusqu'au Texas. Un troupeau pouvait couvrir 130 km². À cette période, les tribus indiennes dépendaient fortement du bison pour se nourrir, s'habiller et s'abriter. Étant donné la vision périphérique faible du bison, il était facile pour les indiens, armés

 d'arcs et de flèches, de le chasser à pied. Les tribus indiennes utilisaient tout du bison : la viande pour se nourrir, la fourrure pour s'habiller, la peau pour construire des tee-pees et confectionner des mocassins ainsi que les os pour fabriquer des outils. Ces tribus portaient un grand respect aux bisons.

Vers 1650, les Espagnols ont introduit les chevaux. Ceci changea radicalement la manière de vivre et de chasser des Indiens. Certains devinrent mêmes nomades, allant là où les bisons allaient. C'est vers 1800 que la situation a commencé à changer.

 

 

1830: La valeur des peaux de castors diminue; les blancs commence à chasser le bison pour sa peau.

1840: Les Indiens commencèrent le commerce des peaux de bisons. On pouvait vendre près de 100 000 peaux chaque année.

1861-1865: Peu de temps après la guerre civile américaine, le Congrès américain commence à créer des réserves dans les quelles les tribus indiennes sont forcées d'y vivre. Ces derniers refusèrent, ils ne pouvaient pas y vivre parce qu'ils ne pourraient pas suivre les troupeaux de bisons. La guerre entre les Indiens et les Blancs était déclarée.

1869: Le système ferroviaire étant complété, il devenait facile pour les colons de se déplacer vers l'Ouest. On assiste donc à une réduction de l'espace vierge dû à la construction des villes. En parallèle, la peau et les autres produits du bison sont très populaires et constituent un excellent profit pour les chasseurs qui pouvaient tuer 40 à 60 bisons par jour. (Avec l'avènement de la carabine à gros calibre, on pouvait tuer un bison à une distance d'environ 1 kilomètre et en tuer 200 par jour.)

 

Le bison des Plaines vivant au coeur des prairies des États-Unis.

Le bison des bois qui vit dans les forêts et les prairies de l'Ouest canadien. (Ces derniers sont maintenant plus rares parce que mélangés avec le bison des Plaines.)

Le bison européen qui n'existe que dans les zoos et les réserves.

Les seules différences qui existent entre le bison des Plaines et celui des bois résident essentiellement dans la couleur et la taille; le bison des bois est plus gros et son pelage est plus foncé.

 

Le bison est le plus gros mammifère des régions inhabitées d'Amérique du Nord. Le mâle mesure 1,8 mètres des sabots à la bosse et 3,3 mètres du nez à la queue. Adulte, il pèse près de 900 kg. La femelle est généralement plus petite. Son poids varie de 340 à 500 kg et mesure 1,5 mètres de haut par 3 mètres de long.

Malgré son aspect massif, le bison court aussi vite qu'un cheval (56 km/h), grimpe aux rochers et nage. Le bison peut sentir les odeurs venant d'aussi loin que 4,8 kilomètres et voir les objets à 1,6 km de distance même si sa vison périphérique est presque nulle.

Les bisons sont des animaux sociables. Ils se tiennent en groupes de 20 à 200. En dehors de la saison des amours, les femelles, les veaux et les jeunes mâles se tiennent généralement ensemble alors que les mâles reproducteurs forment un groupe à part. La journée typique d'un bison est de se nourrir et de ruminer; ils sont généralement plus actifs le matin et en fin de journée. Quand la température est trop chaude, le bison se baigne et se tient à l'ombre, idéalement près d'un arbre sur lequel il peut se frotter pour enlever son épaisse fourrure d'hiver. On peut aussi voir régulièrement le bison se rouler dans la poussière dans le but de se faire un manteau d'argile qui le protège des insectes piqueurs.

 

En août, la saison des amours commence. Pour au moins les trois premières semaines, la routine va être brisée. Les mâles rejoignent le troupeau des femelles avec une agressive détermination à s'accoupler. Bien qu'un mâle âgé de trois ans puisse être repoducteur, ce sont les mâles de 6 ou 7 ans, plus gros et plus forts, qui seront dominants dans la chasse aux femelles. Ces dernières peuvent se reproduire dès l'âge de 2 ou 3 ans. Au départ, un mâle choisit une femelle qu'il suivra jusqu'à ce qu'elle soit prête. Cette période peut ne durer que quelques secondes ou s'étendre sur quelques jours. Pendant ce temps, les mâles doivent défendre leur position. D'abord, il veille à empêcher la femelle de s'éloigner. Ensuite, si d'autres mâles s'approchent, il adoptera différents modes d'intimidation : beugler fortement après l'autre mâle, piétiner, renifler et même se battre. À la fin du rut, le mâle peut avoir perdu 136 kg!

La gestation dure neuf mois. Le vêlage a donc lieu principalement en mai. D'ici cette période, les bisons se prépareront à passer l'hiver, saison à laquelle ils sont très bien adaptés. Dès les premières neiges, les bisons développent une épaisse fourrure qui les protège du froid. 

Les bisons grossisent pendant 7 ans contraitement aux boeufs qui le font pendant 2 ans. Un bison adulte vit en moyenne 20 ans, mais on en a déjà connu qui ont atteint l'âge de 40 ans.

En mai, les vêlages commencent. La femelle s'éloigne un peu du troupeau pour donner naissance à son veau. À la naissance, le veau pèse de 13,6 à 18 kg, son pelage est couleur cannelle et il n'a pas encore de bosse. Bien que ses pattes soient frêles, le veau peut suivre sa mère au trot 45 minutes après le vêlage! Le veau connaîtra une croissance rapide pendant les 5-6 premiers mois de sa vie. À 2 mois, son pelage vire au brun et la bosse commence à se former. À 5 ou 6 mois, il aura atteint le poids respectable de 136 à 181 kg soit presque le même qu'il aura à 1 an et demi. Le veau peut téter sa mère durant 2 ans. Le lait de bison est beaucoup plus riche que le lait de vache d'où sa croissance si rapide. Après ces 2 ans, le petit laisse sa mère et est maintenant considéré comme un jeune adulte mais, il lui faudra encore près de 5 à 6 ans avant d'être réellement prêt à s'accoupler.

 

Culture amérindienne

 

 

Lors des réunions, ou lors des rencontres avec d'autres tribus, la pipe fait le tour.  Tous les gens rassemblés fument à partir de la même pipe en guise de bonne entente et de paix.

 

Calumet de la Paix
Chez les Indiens d'Amérique du Nord, quand le chef de la tribu allume le calumet de la Paix, c'est une façon de déclarer que ses intentions et celles de son clan sont pacifiques. Le calumet est généralement richement décoré de plumes, de perles ou de crin de cheveux.

 

Le calumet
Le tuyau est d'un bois tendre, facile à forer ou tarauder : saule, le frêne utiliser par les Lakota, l'érable utiliser par les Abenaki  car l'Esprit aurait sculpté l’Abénaki et sa compagne dans le grand frêne, peuplier. Le fourneau doit résister à la température de combustion du tabac ; il est fait de pierre, de préférence noire ou stéatite, mais surtout d'une pierre tendre et rouge : la catlinite (du nom du célèbre peintre des Indiens du XIXe siècle, George CATLIN). Les peuples de langues sioux ont des légendes à peu près concordantes pour expliquer le prestige de ce minéral, dont la couleur est due à une forte concentration d'oxyde de fer, qui ne se trouve que dans le Minnesota, à la carrière connue actuellement sous le nom de Pipestone (sud-ouest du Minnesota).

 

Les carrières du Minnesota sont le seul endroit au monde où l'on puisse trouver cette pierre sacrée. On en a fait maintenant un site historique, mais nous, Indiens, sommes autorisés à nous y rendre et à creuser la roche rouge avec laquelle nous faisons le fourneau du calumet. Ces carrières sont au coeur de l'ancien pays des Sioux. Nos tribus orientales Wahpeton (Ceux qui habitent parmi les feuilles), Sisseton (Ceux des marais), Wahpekute (Ceux qui tirent parmi les feuilles) ont possédé cette terre jusqu'en 1851, où elles ont été contraintes de les céder aux Blancs. Mais nous avons passé un traité d'après lequel nous pouvons toujours y aller pour nous procurer la pierre sacrée.

À nos yeux, le calumet est comme une bible ouverte. Aux Blancs il faut l'abri d'une église, un prêcheur et un orgue pour être en humeur de prier. Pour nous Indiens, il n'y a que le calumet, la terre sur laquelle nous nous tenons assis et l'immensité du ciel. L'Esprit réside quelque part. Cette fumée du calumet s'élève droit vers le monde de l'Esprit. Mais il s'agit d'une force qui agit dans les deux sens. Le pouvoir descend en vous avec la fumée, par le tuyau du calumet.

 

 

Le tabac

L'usage du tabac est très ancien. On s'entend généralement pour dire que sa domestication remonte à quelque 8000 ans, ce qui en fait l'une des premières plantes à être domestiquée. Chez les Autochtones de l'Amérique du Nord, le tabac revêtait des propriétés sacrées, magiques. On l'utilisait pour établir des «ponts» entre le monde des hommes et celui des esprits. Pour ce faire, on le mâchait, on l'infusait, on l'inhalait ou encore on le prisait. Plus particulièrement, chez les nations amérindiennes.

 

En fait, ce qu'on fume dans le calumet n'est pas vraiment du tabac... Ne vous imaginez pas non plus que ce soit un certain végétal aux propriétés stupéfiantes !

 

Dans le calumet on fume du kinnikinnik (' mélange ' en ojibwa) ou chanshasha. Ce produit est l'écorce interne séchée de l'aulne rouge (parfois d'espèces de troènes). Son amertume oblige d'y ajouter une part égale de tabac et un soupçon de plante odoriférante. La préparation de ce mélange est rituelle.
Le tabac indigène (nicotina rustica et espèces voisines) était cultivé par certaines nations ou récolté dans la nature. Les Européens introduisirent ensuite le' vrai ' tabac (nicotina tabacum) d'origine sud-américaine.

 

 

Peinture sur le visage

Chez les Indiens, la peinture sur le visage et le corps est un rite sérieux et solennel. De même que les chants et les danses, les couleurs ainsi apportées reflètent les sentiments, les intentions, les desseins de celui qui les porte. Tout comme ces trois Indiens.

Les autochtones d'Amérique ont, de tout temps et jusqu'à nos jours, appliqué sur leur peau des couleurs préparées par eux-mêmes à l'aide de végétaux et de minéraux, des motifs adaptés à toutes les occasions possibles: cérémonies culturelles,chasse,guerre,réunions du Conseil ou danse récréative. Aux yeux de l'Indien, l’application de couleurs sur sa peau est, aujourd’hui encore, un acte qui sort de l'ordinaire. Il lui dédie beaucoup de temps et de soin.

 

SCALP !

 

À la suite d’une recherche en Angleterre, Roland Viau a trouvé ce scalp datant du 18esiècle, l’un des rares à avoir été conservés.

Les relations précoces ne sont pas interdites, car les Indiens dans ce domaine excluent toute notion de faute ou de pécher. Le passage de l'adolescence à l'âge adulte s'accompagne toujours d'un rituel initiatique et d'épreuves parfois cruelles.

 

Enfants indiens

 

Comme dans la plupart des sociétés, les Indiens considèrent leurs descendants comme une richesse pour la communauté. La femme indienne garde son enfant dans un berceau qu'elle peut porter sur son dos ou accrocher à la branche d'un arbre proche de son lieu de travail.

 

L'allaitement se prolonge jusqu'à trois ou quatre ans. Dès qu'ils marchent, les enfants vont en toute liberté et c'est progressivement qu'on les initie à leurs futures responsabilités d'adultes. Les filles sont formées par les mères aux tâches dévolues à leur sexe.

 

 

Les garçons pris en main par les hommes qui les instruisent aux techniques de chasse et de pêche. Les jeunes garçons développent ainsi leur adresse et leur force pour devenir de valeureux combattants:

Ils sont alors davantage contraints de respecter la discipline imposée par les plus anciens. Ainsi, tel jeune chasseur qui n'obéit pas aux consignes est durement corrigé. Le lignage par les femmes constituant la base de l'organisation dans la plupart des tribus, c'est un frère de la mère ( ou tout autre homme lié au sang maternel),et non le père, qui est le responsable de l'éducation de chaque garçon. L'apprentissage sexuel se fait naturellement.

 

 

Le mot issu de l'algonquian désigne les petits enfants. Il existait différentes déclinaisons propres à telle ou telle tribu: pappouse, peiss, papeisse, papeississu. Ce mot est sans doute inspiré par les premiers sons émis par un enfant en bas âge... Il est intéressant de le rapprocher du terme latin pupus:enfant. Dans la plupart des tribus, le papoose passe ses premiers mois dans un porte-bébé, sorte de berceau fixé sur une planche et installé sur le dos de la mère, le tronc d'un arbre ou le flanc d'un cheval. Dès l'âge de cinq ans. Garçons et filles savent nager. Après quoi, les apprentissages diffèrent selon les sexes; aux garçons l'art de chasser, pêcher, se camoufler, tirer à l'arc, monter à cheval. 

Aux filles la découverte des secrets de la cueillette, de la préparation des repas ou du tannage des peaux.

 

Papoose

 

 

 

 



22/01/2013
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